Les Globe Tutos

Comment bien choisir un spectacle pour enfant ?

Quand ce n’est pas votre métier

L’un des problèmes auxquels sont confrontés les programmateurs de spectacles jeune public est de savoir choisir celui qui s’intégrera bien dans leur programmation. Les professionnels qui se chargent de ces sujets tout au long de l’année ont développé leurs propres méthodes pour répondre à cette question et chacun, en fonction de son environnement politique, culturel, … sait s’adapter au contexte dans lequel il évolue.

Pour le programmateur occasionnel, le problème est souvent plus délicat. En effet, ce n’est, par définition, pas son cœur de métier et l’essentiel de son temps est consacré à d’autres problématiques, dont le spectacle pour enfants n’est qu’une composante parmi d’autres. Les arbitrages peuvent parfois être difficiles à faire et bien souvent, on peut se sentir un peu perdu devant l’apparente énormité de la tache qui nous attend. Le programmateur occasionnel peut-être sujet au découragement et prêt à prendre le premier spectacle venu, simplement pour se débarrasser d’une équation qui lui semblera insoluble.

C’est pour essayer de guider ces derniers que nous vous proposons cette série d’articles dont l’objectif est de balayer l’ensemble des questions qui peuvent se poser dans une telle situation. Comme vous le verrez, la plupart du temps, des outils simples et du bon sens vous permettront de résoudre les problèmes qui vous paraissent impossibles à régler. Comme dans les manuels de bricolage, voici la liste des outils dont vous aurez besoin pour mener à bien cette mission :

– Un mètre (ou la collaboration d’une personne en possédant un)
– Une feuille de papier, ou un bloc note
– Un stylo ou un crayon
– Eventuellement une règle
– Un ordinateur avec connexion internet
– Un téléphone
– Un peu de temps

Comme vous le voyez, rien de bien compliqué. Le plus difficile à obtenir sera probablement un mètre suffisamment long pour prendre les mesures utiles. Mais aussi parfois, hélas, le manque de temps sera votre pire ennemi.

Avant de commencer la lecture de ces articles, rassurez-vous ! Ne vous laissez pas décourager par ce que nous vous expliquons. Cela semble très roboratif et pourrait faire fuir le plus courageux d’entre nous. Mais comme dit plus haut, un peu de méthode, de bon sens et une bonne dose de bonne humeur vous permettront de surmonter tout ceci sans trop de difficulté.

Les limites de l’abondance

On serait tenté de croire que l’abondance est en la matière un facilitateur pour la prise de décision. L’acheteur n’ayant que l’embarras du choix, il lui est aisé de trouver ce qu’il cherche. Pourtant, il n’en est rien et le fait que le marché propose pléthore de spectacles pour les enfants ne fait que compliquer la tache de ceux qui doivent occasionnellement programmer un spectacle jeune public. D’autant qu’il ne s’agit pas de choisir le téléphone portable de vos rêves parmi des centaines de modèles, mais bien de partager une expérience avec le plus grand nombre de spectateurs possibles…

Il peut donc s’avérer difficile de s’y retrouver sur Internet. Il suffit de lancer quelques requêtes sur un moteur de recherche pour comprendre combien il va s’avérer difficile de trouver le spectacle qui s’adaptera au lieu, au public, au budget, … Lorsque l’on tape par exemple « spectacle pour enfants » et que l’on fait face à 20 millions de résultats, il y a de quoi avoir le vertige. D’autant que le spectacle qui nous conviendra ne sortira pas nécessairement dans les premières pages. Les premières places d’un bon nombre de requêtes n’étant pas tenues par des compagnies de spectacle jeune public, mais par des sites de tous ordres, de la billetterie en ligne à la plateforme publicitaire, en passant par les sites d’annonces ou de critiques. Dans le maquis de toutes ces plateformes, il y a du bon et du moins bon, de l’utile et de l’inutile. En effet, si les plateformes de billetterie peuvent être utiles à un spectateur en quête d’un spectacle à voir avec son enfant, le programmateur qui cherche un spectacle pour enfant à faire venir dans son lieu n’y trouvera aucun secours. En revanche, comme nous le verrons, les sites de critiques ou d’annuaires peuvent avoir une utilité certaine, pour peu qu’on sache s’en servir. Il peut donc s’avérer utile d’affiner vos requêtes pour limiter le champ d’investigation.

Nous vous proposons un article à part entière uniquement sur ce sujet parce qu’il est d’importance, tant pour vous aider à faire le tri que dans la façon dont les compagnies de spectacle pour enfants vont pouvoir communiquer auprès d’éventuels acheteurs. Qu’on les appelle agents, représentants, plateformes, annuaires, … les intermédiaires ont une place parfois centrale dans le dispositif. Il faut à la fois les regarder avec bienveillance et méfiance. Comme dans toutes les professions, certains travaillent bien et d’autres sont des forbans. Ils peuvent vous être très utiles dans certains cas. Mais attention, il y a aussi du grand n’importe quoi …

Et puis, il y a également, présent sur le web, les prescripteurs. On pourrait également les nommer influenceurs. Ils n’ont pas de rôle d’agent et ne sont donc pas rémunérés en fonction des contrats qu’ils génèrent (enfin, on l’espère…). Les sites rédigeant des critiques par exemple font partie de ces prescripteurs. Et pour le coup, compte tenu de la diminution du nombre de supports pour la presse critique sur le spectacle jeune public, ceux qui restent prennent un poids de plus en plus important. A titre d’information, notons la place particulière que tiennent, pour la presse papier, Télérama, qui publie chaque semaine dans son supplément parisien (et parfois dans le magazine lui-même), des critiques de spectacles pour enfants ; et pour la presse web, le site Lamuse, qui voit de nombreux spectacles et réalise des critiques, ainsi que le site Les 3 coups, plus confidentiel, mais toujours de qualité. Il en existe bien d’autres, nous ne pouvons pas tous les citer et n’avons pas vocation ici à l’exhaustivité.

Prendre du temps pour aller plus vite

Quand bien même vous êtes bien armé pour faire le tri entre les sites qui vous sont utiles ou inutiles, il n’est pas évident de s’arrêter sur un choix. D’autant que si vous partez la fleur au fusil en cherchant dans tous les sens, vous serez vite débordés par le nombre de propositions auxquelles vous ferez face. De la même façon, si vous lancez des lignes un peu partout pour obtenir des devis ou des réponses, pensant qu’au milieu de tout cela vous trouverez votre bonheur, vous perdrez un temps précieux à répéter la même chose à tous ceux qui répondront à vos sollicitations. Il convient donc de commencer par trier, avant de prendre des contacts. Et pour trier, il faut avoir une clé de tri et donc une idée un peu précise de ce qu’on peut accueillir ou pas. Et aussi de ce qu’on souhaite voir et faire voir au public.

A rebours de l’air du temps qui nous pousse au tout numérique, nous avons tendance à penser qu’il peut être bon de prendre ici un papier et un crayon pour lancer sur la feuille les éléments clés de votre réflexion autour du spectacle que vous souhaiteriez faire venir chez vous. En particulier, il semble important de lister l’ensemble des contraintes que vous devez affronter. En effet, même avec la meilleure volonté du monde, vous ne pourrez pas résoudre l’impossible équation de la quadrature du cercle. Et rêver devant un spectacle de cirque quand vous ne disposez que d’une salle de classe ne servira qu’à vous faire perdre du temps et gagner des frustrations.

De quels ordres peuvent être vos contraintes ? Vous a-t-on donné un budget pour organiser cette ou ces représentations ? Connaissez-vous les contraintes de la salle de spectacle dans laquelle se tiendra la représentation ? Avez-vous une idée du registre demandé par votre donneur d’ordre ? Pour quel public devez-vous organiser la représentation ? Quel degré d’autonomie allez-vous demander à votre prestataire ? Dans quel environnement socio-culturel vous trouvez-vous ? Dans quel environnement politique êtes-vous ?…

On pourrait multiplier à l’envi les sources de contraintes qui vont venir peser sur votre décision. Evidemment, vous n’avez probablement pas toutes ces contraintes en même temps d’une façon suffisamment forte pour qu’elles vaillent la peine qu’on les prenne en considération. En particulier, les éléments d’environnement politique, socio-culturel, … n’ont peut-être qu’un impact négligeable dans votre situation.

Il n’en reste pas moins qu’en prenant le temps de lister tous les éléments qui peuvent à un moment ou à un autre entraver votre travail, vous pourrez les anticiper et par conséquent les éviter ou leur apporter une réponse avant qu’ils ne deviennent un problème.

Prenez donc le temps de faire cette liste. De notre côté, nous essaierons de vous proposer différentes pistes de réflexion autour de cette problématique, mais il est évident que nous ne pouvons pas connaître toutes les situations et que vous aurez peut-être des sujets d’inquiétude auxquels nous n’aurons pas pensé.

N’hésitez pas, dans cette période de réflexion, à aller interroger un peu plus avant les éventuels intervenants ou décideurs. Au pire, ils n’auront aucune idée à vous apporter. Au mieux, ils seront flattés que vous les sollicitiez et abonderont dans votre sens lorsque vous leur proposerez des choses. Evidemment, vous prendrez le risque de décider contre l’avis de certains qui seront légitimes à vous le reprocher. Mais n’auraient-ils pas également eu matière à vous critiquer si vous ne les aviez pas consultés et choisi un spectacle qui ne leur convienne pas ? En la matière, on vous reprochera plus facilement de travailler dans votre coin sans consulter que de prendre des avis et de rendre actives les personnes avec lesquelles vous aurez à prendre des décisions. Prenez toutefois la peine de préciser que vous demandez un avis, pas une décision, et que le spectacle choisi ne sera pas nécessairement ce que votre interlocuteur du moment aurait voulu…

Un des éléments qu’il vous faudra garder à l’esprit et qui peut-être doit se situer à la racine même de votre réflexion, c’est l’objectif de la programmation du spectacle pour enfants. Se fixer un objectif précis en la matière est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Et si vous n’avez pas les idées claires sur le pourquoi vous programmez un spectacle jeune public, vous aurez plus de difficulté à animer les consultations et orienter les réflexions de vos interlocuteurs. Ce sujet est probablement un des points d’achoppement les plus courants, tant il peut être source de malentendus entre les différentes parties prenantes au projet.

Si vous travaillez pour une mairie, pensez à vous rapprocher du service culturel ! Même s’il ne programme pas de spectacles pour enfants, il reste le service supposé le plus compétent en matière de spectacle vivant. Dans bien des cas, cela pourra vous aider à faire votre choix, par exemple parce que ce service a un carnet d’adresses que vous n’avez pas. Et au pire, cela vous permettra de vous coordonner pour l’utilisation partagée d’un lieu, par exemple. Combien de fois avons-nous fait face à la mauvaise humeur de l’un ou de l’autre parce qu’il n’était au courant de rien et devait nous accueillir au pied levé…

Au passage, notons que la rivalité entre services au sein de certaines mairies génère parfois des blocages importants. Notamment par exemple entre des services culturels et des services scolaires ou animation. Nous ne pouvons donc que vous engager à collaborer pour aplanir les éventuelles difficultés relationnelles entre services.

Anticiper est mère de sûreté

Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant.

Plus vous anticiperez les choses, plus vous pourrez obtenir ce que vous voulez. Pensez que les compagnies qui travaillent bien travaillent en général beaucoup. Vous aurez donc d’autant plus de chances de trouver ce que vous voulez que vous aurez pris les devants. Si par exemple vous recherchez un spectacle pour la période de Noël, il est prudent de vous pencher sur le sujet au printemps. Beaucoup de compagnies ont rempli leur agenda de décembre dès le mois de septembre. Et ce, même si elles n’ont pas ou pas encore communiqué sur le sujet. D’autre part, plus vous serez en avance, plus vous aurez de choix pour les dates de représentations. En la matière, le premier arrivé est celui qui dispose du plus de possibilités. Par ailleurs, plus vous anticiperez, plus vous aurez la capacité à poser des exigences, côté prestataire ou en interne. Avant de prendre des dispositions vis-à-vis d’une compagnie de spectacle jeune public, pensez à valider les disponibilités du ou des lieux où vous pensez faire jouer le spectacle. En particulier, pensez à valider que le lieu est disponible pour une durée supérieure à celle du spectacle. Voyez à ce sujet l’article consacré à l’accueil de la compagnie le jour même. En matière de disponibilité de lieux et de personnes, il ne faut pas imaginer que « l’intendance suivra ». En général, si ce n’est pas organisé, elle ne suit pas. Nous aurions des dizaines d’anecdotes à vous raconter à ce sujet.

Pensez également à vérifier la faisabilité de la venue du spectacle que vous avez choisi. C’est un élément à ne pas négliger. En effet, si, une fois que vous avez consulté, que vous avez mis tout le monde d’accord, vous vous rendez compte que la venue du spectacle de vos rêves n’est pas possible… vous aurez reculé de plusieurs jours. Retour en arrière pour retrouver un spectacle, re-consultations,… et arrivée ou retour de la mauvaise humeur !

Dans les éléments de faisabilité, le premier risque bien d’être d’ordre budgétaire. Validez donc le budget dont vous disposez pour votre opération. Voyez à ce sujet les différentes sources de coût dont nous parlons dans l’article dédié.

Et puis, n’oubliez pas de valider avec votre prestataire les éléments techniques. Les décors, le véhicule, l’implantation éventuelle de lumière, la possibilité de faire un noir complet dans la salle ou pas, l’accès à la salle,… Toutes ces choses qui font que vous pourrez être serein le jour J plutôt que devoir courir de tous côtés pour résoudre des problèmes qui se posent en dernière minute, parce qu’ils n’ont pas été anticipés.

Votre environnement

Ce sujet mériterait probablement tout une série d’article à lui seul. Qu’il s’agisse de votre environnement économique, urbanistique, politique, social,… il aura nécessairement des répercussions sur vos choix et sur ce qu’il vous sera possible ou utile de faire. Selon l’environnement dans lequel vous opérez, vos marges de manœuvre ne seront pas les mêmes. Et le projet artistique que vous aurez à défendre sera impacté. Pensez donc à intégrer cet élément. C’est un aspect de notre travail à tous qui est assez méconnu parce que le plus souvent, il est intériorisé et donc intégré même inconsciemment. Il nous semble intéressant de l’extérioriser pour qu’il devienne, non plus un élément de contrainte, mais un agent de choix. Il aura probablement par exemple, des répercussions sur votre politique tarifaire. Ou sur le choix qui sera fait de proposer plutôt des spectacles tout public en séances familiales ou des spectacles en milieu scolaire. Mais également sur le style du spectacle que vous ferez venir.

Et si on parlait un peu d’art et de création ?

En fonction, soit de vos contraintes, soit de vos appétences, vous aurez à choisir également entre les registres et les formes artistiques. Le secteur du spectacle jeune public est riche en propositions artistiques différentes. Du cirque à la marionnette, en passant par la danse, le théâtre, la musique, le théâtre d’objet,… Vous aurez, là encore, l’embarras du choix. Lors de vos recherches sur Internet, vous aurez l’occasion de constater l’étendue des formes artistiques proposées dans la sphère jeune public. Et vous vous en doutez, le fait de choisir telle ou telle forme n’est pas anodin et vous amènera à devoir gérer ou résoudre des questions de logistique.

Mais aussi, est-il important de proposer aux enfants un spectacle pédagogique ? Sur ce sujet, vous aurez autant de réponses que de personnes interrogées, et vous serez probablement amené, lors de votre choix, à devoir répondre à cette question. On peut supposer que cela sera fortement corrélé au fait que vous organisez des séances tout public ou scolaires. Mais pas nécessairement. Cela pourra dépendre de la position d’où vous intervenez… Selon que vous êtes un comité des fêtes, un centre social ou une médiathèque, les choses peuvent changer. En la matière, aucune règle ne peut être tiré, il n’y a quasiment que des cas particuliers. Quoi qu’il en soit, il n’est pas inutile de se poser cette question. Dans l’article dédié à ce sujet, nous tentons de vous aider à y voir plus clair.

Pensez également à vérifier la faisabilité de la venue du spectacle que vous avez choisi. C’est un élément à ne pas négliger. En effet, si, une fois que vous avez consulté, que vous avez mis tout le monde d’accord, vous vous rendez compte que la venue du spectacle de vos rêves n’est pas possible… vous aurez reculé de plusieurs jours. Retour en arrière pour retrouver un spectacle, re-consultations,… et arrivée ou retour de la mauvaise humeur !

Dans les éléments de faisabilité, le premier risque bien d’être d’ordre budgétaire. Validez donc le budget dont vous disposez pour votre opération. Voyez à ce sujet les différentes sources de coût dont nous parlons dans l’article dédié.

Et puis, n’oubliez pas de valider avec votre prestataire les éléments techniques. Les décors, le véhicule, l’implantation éventuelle de lumière, la possibilité de faire un noir complet dans la salle ou pas, l’accès à la salle,… Toutes ces choses qui font que vous pourrez être serein le jour J plutôt que devoir courir de tous côtés pour résoudre des problèmes qui se posent en dernière minute, parce qu’ils n’ont pas été anticipés.

Et pour finir

Voilà, vous avez choisi votre spectacle après avoir mis tout le monde d’accord, vérifié la faisabilité de la chose, vous êtes content, il ne reste plus qu’à… organiser la communication autour de la venue du spectacle, prévoir une médiation culturelle s’il y a lieu, … Ne négligez pas ces deux éléments qui peuvent au final mettre à bas tous vos efforts et ruiner votre travail parce que la salle sera vide ou remplie d’enfants non préparés ou n’ayant pas l’âge requis pour le spectacle en question. Et ce serait bien dommage que dans une salle de 200 places, vous n’ayez que 30 enfants de 3 à 5 ans pour un spectacle qui nécessite de savoir lire…

Bref, vous n’êtes pas tout-à-fait tiré d’affaire et sans prise en compte de ces derniers éléments, vous pourriez avoir à faire face à la mauvaise humeur de vos prestataires (ça encore, ce n’est pas si grave) et aux récriminations de votre entourage qui sera légitime à vous faire remarquer que c’était beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

Mais enfin, si tout se passe bien, vous aurez la meilleure des récompenses : le sourire des enfants (et parfois même des adultes) ! Et aussi la confiance de votre entourage professionnel. A l’heure où beaucoup de budgets culturels sont malmenés, singulièrement dans le spectacle pour enfants, si votre opération est une réussite, vous aurez marqué des points et qui sait, peut-être aurez-vous gagné un budget pérennisé pour organiser de nouveau la venue d’un spectacle jeune public (ou, rêvons, de plusieurs !). Et alors, votre expérience vous permettra de recommencer, mais cette fois avec moins de difficultés puisque vous aurez déjà organisé la venue d’un spectacle jeune public. En la matière, la capitalisation de l’expérience permet de gagner en assurance, en temps et en légitimité.

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