« L'Empereur et le Rossignol », un spectacle pour enfants tiré d'un conte d'Andersen : une jolie fable sur le bonheur.
« Dans un palais aux mille couleurs chatoyantes règne un petit empereur fort capricieux. Son passe-temps favori est de faire enrager
son chambellan, pas très futé. Mais lorsqu'il apprend qu'un rossignol chante de manière divine dans les jardins du palais, il ordonne
qu'on le lui amène. Au son mélodieux de cet oiseau, sa vie se transforme. L'amusement remplace enfin l'ennui. Jusqu'au jour où
l'empereur reçoit un cadeau : un rossignol mécanique, dont le chant est aussi riche et complexe que mécanique et répétitif. Dès lors,
l'empereur ne s'intéresse plus qu'à son nouveau jouet, abandonnant le vrai rossignol.
La force de ce spectacle repose tout d'abord sur l'existence de personnages qui semblent directement sortis d'un livre de contes
ou d'un dessin animé. Cela passe par des costumes chatoyants et très travaillés. Chaque costume porte le symbole du caractère principal
du personnage. Ainsi, le chambellan porte une veste aussi droite que sa propre rigidité. Mais à cela s'ajoute également un élément comique,
notamment pour l'empereur qui paraît « envahi » par son costume, comme si sa charge était trop grande pour lui.
Les comédiens donnent une grande crédibilité à ces personnages grâce à une gestuelle très précise. On sent l'influence du mime. Ainsi,
le rossignol agite le cou tel un véritable oiseau de nos jardins et on oublie que le chambellan est interprété par une femme.
Dans ce spectacle, le théâtre se mêle au chant. Avec grand talent, la « chanteuse-rossignol » nous emmène dans différents univers
musicaux, du jazz au chant lyrique, en passant par les musiques du monde. Le rossignol mécanique prend la forme d'une boîte à musique
richement parée, qui, lorsqu'elle s'ouvre, crée par magie des images numériques sur les murs du palais. Un joli moyen d'introduire
les nouvelles technologies sur scène. L'empereur, pour sa part, va préférer un temps le son virtuel, parfait mais factice du rossignol
mécanique, pour finalement réaliser que la beauté ne se trouve pas dans le « bien emballé », mais dans la liberté et la simplicité du
rossignol vivant qui chante l'inattendu de l'instant présent.
Que pouvons-nous enseigner de mieux aux enfants si ce n'est que le bonheur se trouve dans la vie réelle et non dans la vie virtuelle ?
Et que la beauté est dans l'être et non le paraître ? Ce joli spectacle nous l'enseigne avec beaucoup d'humour. Vous serez ravi
d'entendre les rires des enfants se mêler au vôtre. À partir de cinq ans. »